Monday, May 16, 2011

Val David en Transition ou de Rêve?

Nous assistons à une prise de conscience globale, qui se répand comme un feu dans une forêt asséchée. Il s’agit d’un mouvement social très puissant, avec des conséquences importantes dans toutes les sphères de l’activité humaine. Les nouveaux médias sociaux catalysent ce mouvement. Nous pouvons distinguer deux idées conductrices : vivre en harmonie avec la nature et reprendre possession de notre société (ou décentralisation).

Ce feu a déjà atteint le village de Val David et ses environs. La population locale manifeste clairement son impatience pour le changement. Elle veut s’impliquer pour minimiser l’impact sur l’environnement, pour rendre la communauté indépendante des méga structures économiques et financières centralisées et pour se prémunir contre leurs défauts inhérents. Il s’agit d’une manifestation collective, d’un appel à l’action, à la collaboration et au partage.

Deux initiatives ont pris naissance à Val David pour opérer cette métamorphose de la communauté locale, Val David en Transition et Notre Val David de Rêve. Ces deux groupes se sont d’abord mesurés et ont fini par se tourner le dos... Deux groupes d’individus qui se disent avoir presque les mêmes buts, dans un si petit village comme Val David, n’arrivent pas à s’entendre… c’est la honte

Premièrement, nous devons comprendre que ce changement vers une vie verte et une indépendance économique, tout en préservant notre qualité de vie, NE PEUT SE FAIRE SANS UNE PARTICIPATION MASSIVE. Nous devons bâtir un mouvement inclusif. Nous devons encourager la participation. Nous devons apprécier toute action qui va dans le même sens, même si cette action se présente des fois enrobée d’une philosophie légèrement différente de la notre. Ce qui compte c’est ce qu’on fait et moins ce qu’on dit. Je me pose la question, quel message envoie-t-on aux membres de notre communauté si nous leur montrons que nous ne sommes pas capables de travailler ensemble? Quelle est notre capacité de bâtir le mouvement inclusif dont nous avons besoin, d’inciter une participation massive, si nous nous tournons le dos réciproquement?

Derrière tout cela je vois d’autres intérêts individuels se mélanger à ce qui nous uni. Il y a parmi nous des gens qui ne savent pas comment balancer leurs propres intérêts avec les intérêts de la communauté, et qui ne réussissent pas à comprendre que leur propre situation serait améliorée dans une communauté forte. Ces gens doivent se reconnaître et doivent essayer de s’adapter. Si non, ils seront très vite identifiés par la communauté et leur capacité d’extraire de la valeur va diminuer proportionnellement à leur réputation. Attention, nous vivons à l’ère des médias sociaux, nos actions et nos dires se propagent à la vitesse de la lumière et sont enregistrés sur la toile. N’est-ce pas?

Mais ce n’est pas tout. D’autres éléments psychologiques et sociaux freinent le développement de ce mouvement de transformation. Il s’agit de reconnaître que ce mouvement est d’un nouveau type. Nous devons comprendre qu’il demande une forme d’organisation particulière, rendue possible par les nouvelles technologies digitales. Il s’agit d’une organisation à structure émergente. Une organisation ouverte et décentralisée, dans laquelle les relations de pouvoir et le contrôle n’ont pas de place. Peu de gens qui liront cet article pourront saisir le sens profond de cela. Je vous suggère fortement de prendre une pause et d’essayer de comprendre ce qui nous arrive. Cette nouvelle forme d’organisation est en train de se répandre dans toutes les sphères de l’activité humaine. Elle est flexible, elle a une énorme capacité d’adaptation, elle amplifie la créativité et la productivité… Elle entre directement en compétition avec les anciennes structures plus rigides, centralisées, fermées, hiérarchiques, basées sur des relations de pouvoir, et surtout corrompues. Ces deux types d’organisation sont comme deux vases communicants, laissant s’écouler du talent et des ressources de l’une vers l’autre, en fonction de la capacité transformatrice de chacun. Nous avons de plus en plus de preuves que la nouvelle forme organisationnelle est supérieure à l’ancienne. Ce n’est plus une question de préférence. Si nous voulons prendre possession de notre avenir nous devons adopter celle qui promet le plus. Cela veut dire que nous devons être prêts à performer dans un cadre institutionnel nouveau. Nous devons apprendre à ne plus vouloir contrôler, à charmer plutôt qu’à obliger. Nous devons apprendre à partager, à laisser aller, à faciliter plutôt qu’à diriger. Ces caractéristiques sont les forces individuelles dans ce nouveau monde en émergence. Elles permettent l’auto organisation des structures sociales très résilientes.

Permis nous se trouvent des individus très bien intentionnés, mais qui sont incapable de fonctionner dans le nouveau paradigme organisationnel. Ceux qui ne sont pas capable de lâcher le contrôle, ceux qui croient que sans contrôle et sans pouvoir aucune organisation peu survivre doivent se tasser pour laisser les nouveaux organisateurs mettre en valeur leurs précieuses connaissances. Le monde est en train de changer… Nous devons reconnaître que certaines de nos compétences ne sont plus adéquates. Si nous ne pouvons pas nous adapter, nous avons l’obligation morale de laisser la place à la nouvelle génération.

A suivre...


Tibi

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Wednesday, May 4, 2011

Partenariat avec Food Local Systems

Nous avons entamé une collaboration étroite avec Local Food System pour la construction d’une infrastructure technologique, capable de supporter un écosystème économique basé sur l’agriculture locale. La personne contact est Steve Bosserman.

Voir le "Community Investment Portfolio (CIP) framework" conçu par Steve, qui pourrait former la base d'un système inférentiel appliqué a une carte de ressources locales, qui permettra aux citoyens de gérer leur ressources et de planifier l’économie locale.

Steve Bosserman

Multitude Project et Watu Afrika sont aussi des partenaires. Nous sommes aussi en étroite collaboration avec Dadamac.

Tiberius Brastaviceanu